Anthony Vannier : « la Vitre, c’est une histoire de collègues qui ne se sont plus quittés »

07 avril 2022
Équipe la vitre

LAS VEGAS, CES 2022. Première rencontre entre ENACO et la Vitre. Hélène Lejeune a eu l’occasion d’échanger quelques mots sur ce nouvel outil d’échanges à distance. Et on doit bien l’avouer, dans les locaux d’ENACO, nous étions plutôt séduits par cette proposition ! C’est pourquoi nous avons provoqué une deuxième rencontre, pour discuter plus longuement de l’histoire qui se cache derrière cette Vitre.

A l’origine de cette histoire, nous retrouvons Anthony Vannier, l’un des cofondateurs de l’entreprise. Après un DESS de Maths appliquées et d’informatique (ndlr : qui a eu le don de me donner la chair de poule), il a rejoint un éditeur de logiciels travaillant sur un CRM. Il y a passé cinq ans et y a rencontré ces deux futurs acolytes : Romuald Boulanger et Thierry Bouquain. Bien loin de se douter, à cette époque, qu’une toute autre histoire commencerait pour eux à ce moment-là. C’était en 2002, et cinq ans plus tard, ils se sont lancés dans leur premier projet : UCAYA, agence digitale qui vient tout juste de fêter ses 15 ans d’existence. Avec leurs profils totalement complémentaires, ils se sont vite rendu compte qu’ils pouvaient s’appuyer sur les forces de chacun pour avancer ensemble. Leur histoire fonctionne, et plutôt bien. Pour lui, l’équation est simple : ils étaient collègues de travail avant d’être associés et même s’ils sont maintenant amis, ils peuvent être en désaccord et surtout, se le dire plus facilement. Ils n’ont pas le même rapport que s’ils avaient « monté leur boîte, en étant amis dès le départ ». Même si ce genre d’aventures existe aussi, il pense que c’est bien plus simple dans le sens inverse. Et en tout cas, son histoire le prouve.

« Je prends les choses du bon côté, et j’estime qu’il y a toujours une solution à tout. Je suis plutôt calme à la base, mais j’ai quand même tendance à foncer. Comme les échecs sont aussi valorisants, il ne faut pas s’arrêter après un échec. Si on veut, on peut ! »

Finalement, après quelques années de travail, entourés de développeurs, une autre idée les travaille. Anthony m’explique alors qu’ils voulaient créer quelque chose dont ils étaient à l’origine, et pas uniquement « se contenter de répondre à la demande d’un client ». Et ils sentent l’existence d’un nouveau besoin émerger autour d’eux : échanger de manière plus fluide. Cette simplicité d’échanges qui pourrait s’associer à la traditionnelle visioconférence, mais avec des barrières en moins… Et avec toutes les compétences internes qu’ils possèdent chez UCAYA, ils se lancent dans un petit projet annexe : créer une Vitre permettant des échanges simples, rapides, et « comme à la maison ». Quelques années de labeur s’ensuivent, pour monter le projet, créer un prototype et industrialiser le tout. Il leur faut attendre 2019 pour que la Vitre apparaisse au grand jour et que la société se monte, en marge d’UCAYA. La Vitre était née. Et en auto-financement. Pour eux, la levée de fonds n’est pas une fin en soi, même si Anthony reconnaît volontiers qu’ils iraient forcément plus vite avec plus de fonds. Mais ils préfèrent rester indépendants, et maîtres de leurs décisions.

« Je me rappelle notre toute première démo. On présente notre produit et la personne nous dit directement « je vous en prends trois. Où est le bon de commande ?! » On n’avait même pas encore créé la société. Et là, on s’est dit qu’on avait fait quelque chose. C’était hyper valorisant, et on a pu tout structurer ensuite. Et aujourd’hui on nous réclame sur les salons… »

La Vitre va s’exporter et ils travaillent actuellement sur toutes les formalités nécessaires pour s’installer sur le nouveau continent. En parallèle, ils enchaînent les démos, à trois par jour, aux quatre coins de la France et du monde. De Nantes à Dubaï, en passant par Londres, New-York et Paris… ils espèrent gagner le terrain asiatique et développer encore plus la Vitre pour devenir un incontournable de toutes les entreprises. Une Vitre entre deux plantes vertes deviendrait-il le nouveau standard ?

« Il faut croire en vos idées. C’est pas à 40 ou 50 ans qu’il faut se lancer ! C’est quand vous avez la motivation. A 30 ans, je me suis dit « Go, au pire, c’est pas grave ! » Il ne faut pas vivre avec des regrets. Alors quand vous avez une bonne idée et la motivation qui va avec, foncez. »

Retrouvez la Vitre sur leur site internet.

Et sachez que la Vitre recrute !