Devenir comptable : portrait de Grégory Lebrun, Responsable comptable chez ENACO

A la rencontre de Gregory Lebrun, responsable comptable chez ENACO

La comptabilité est bien plus qu’une affaire de chiffres. Derrière chaque bilan, chaque écriture, il y a une logique, une rigueur, une stratégie. Mais aussi une personne. Au sein de l’école en ligne ENACO, cette personne, c’est Grégory Lebrun. Responsable comptable de la première école de commerce en ligne, ENACO, il incarne un métier clé, souvent discret, mais fondamental. À travers son parcours, il nous parle d’évolution, de compétences, et du rôle de la formation dans une profession en pleine mutation.

Présentez-vous. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ? 

Je suis arrivé chez Enaco en octobre 2014 en tant qu’assistant comptable orienté sur le recouvrement. Au fil des années, grâce à mon travail et aux formations effectuées, j’ai réussi à évoluer au poste de comptable puis aujourd’hui au poste de responsable comptable.

Quelles sont vos missions aujourd’hui chez ENACO en tant que Responsable comptable ?

Je dois, dans un premier temps, gérer une petite équipe. Il est difficile de trouver la bonne façon de faire lorsque l’on débute dans ce type de responsabilités. Et cela est encore plus difficile lorsque vous avez travaillé avec une équipe déjà en place. 

Je suis également le garant des données transmises à la Direction ou à certains organismes.

Je me dois de maîtriser toutes  tâches des mes collaborateurs afin de pouvoir les aider en cas de blocage, les former sur de nouvelles activités et être certain que le travail demandé correspond aux attentes.

Voici un échantillon de mes missions au sein d’Enaco : 

  • Contrôle de la saisie des écritures (achats, ventes, banque).
  • Révision des comptes : lettrage, justification, analyse des soldes.
  • Veille à la bonne application des procédures comptables internes.
  • Coordination de la clôture mensuelle, trimestrielle et annuelle des comptes.
  • Animation et encadrement d’une ou plusieurs équipes (comptabilité clients, fournisseurs, trésorerie, etc.).
  •  Interface avec les commissaires aux comptes, l’administration fiscale, les banques, les fournisseurs et les clients.
  • Préparation de reportings comptables et financiers pour la direction.
  • Organisation du travail, répartition des tâches, fixation des objectifs.
  • Formation, accompagnement et évaluation des collaborateurs.
  • Proposition et mise en œuvre de procédures d’optimisation : automatisation des tâches, sécurisation des flux, amélioration de la qualité des données.

Quelles compétences sont, selon vous, essentielles aujourd’hui pour réussir dans ce domaine ?

Dans l’ombre des grandes décisions stratégiques, le responsable comptable tient un rôle pivot au sein des entreprises. À la tête du service comptable, il veille à la rigueur des écritures, à la conformité des opérations financières et au respect des délais. Plus qu’un simple expert des chiffres, il est un garant de la santé financière de l’organisation.

Pour moi, je dirai que pour occuper ce poste exigeant, certaines compétences sont incontournables :

  • La maîtrise des techniques : connaissance approfondie des normes comptables (notamment françaises et IFRS), de la fiscalité, et des outils de gestion (ERP, logiciels comptables comme Sage, Cegid, etc.).
  • La rigueur et la fiabilité : aucune place à l’approximation. Le responsable comptable doit assurer la justesse des comptes dans un cadre légal strict.
  • Le leadership et la gestion d’équipe : souvent à la tête de plusieurs comptables, il doit savoir motiver, superviser et déléguer.
  • La capacité d’analyse : au-delà de la saisie comptable, il doit interpréter les données pour produire des reportings clairs et pertinents.
  • La communication et la pédagogie : en lien avec la direction générale, les commissaires aux comptes ou les contrôleurs de gestion, il doit vulgariser l’information financière sans jargon.

Quelles perspectives d’évolution offre le métier de comptable ?

Le métier de responsable comptable n’est pas une impasse : c’est souvent une étape charnière vers des postes de plus haut niveau. Voici les principales évolutions possibles :

Leadership et expertise au cœur de la comptabilité
  • Directeur administratif et financier (DAF) : une transition naturelle pour ceux qui veulent embrasser une vision plus globale de la gestion financière.
  • Contrôleur de gestion senior ou consultant en gestion financière : pour ceux qui préfèrent l’analyse stratégique à la gestion opérationnelle.
  • Expert-comptable ou commissaire aux comptes : à condition d’obtenir les diplômes adéquats (DEC notamment).
  • Responsable conformité ou auditeur interne : dans les groupes où les fonctions financières sont très structurées.

La digitalisation du secteur ouvre aussi la voie à des rôles liés à la transformation numérique des services comptables.

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant ou une personne en reconversion qui souhaite devenir comptable aujourd’hui ?

Se former sérieusement : BTS CG, DCG, DSCG, voire DEC pour viser les postes à responsabilité. L’alternance est fortement recommandée pour acquérir une expérience terrain.

Développer la polyvalence : ne pas se limiter à la technique comptable, mais s’ouvrir à la fiscalité, au contrôle de gestion, voire à la finance d’entreprise.

S’initier aux outils numériques : la maîtrise d’Excel est un minimum, mais la connaissance des ERP (SAP, Oracle) ou des solutions d’automatisation est un vrai plus.

Soigner sa rigueur et sa curiosité : la comptabilité est vivante, elle évolue au fil des lois, des normes et des outils. Il faut rester en veille constante.

Prendre confiance en soi : la comptabilité souffre parfois d’une image rigide. En réalité, c’est un métier de responsabilité, de conseil et de stratégie.


FAQ

Le responsable comptable supervise les équipes, valide les écritures, veille à la conformité légale, produit les reportings financiers, et coordonne les clôtures des comptes.

Oui. L’alternance permet de combiner théorie et pratique, de gagner en expérience terrain et d’accélérer son insertion professionnelle.

Rigueur, fiabilité, capacité d’analyse, maîtrise technique, mais aussi leadership, pédagogie et sens de l’organisation.